S o n. f o n c t i o n n e m e n t

L’hypnosédation n’est possible que pour certaines opérations chirurgicales (qui se font habituellement sous anesthésie locale) : des actes de petite chirurgie comme l’extraction de polypes dans le nez, de dents de sagesse ou des interventions plus importantes comme les opérations de chirurgie plastique et maxillo-faciale, de la thyroïde, ORL, gynécologique (hystérectomie… ).

 

La technique de l’hypnosédation nécessite une grande préparation. Le patient a un rôle informatif. Il doit être motivé et avoir confiance au thérapeute.

Il est necessaire de faire deux consultations avant l’opération, une pré-anesthésique et une “pré-hypnose”. Enfin, l'éventualité d'une conversion en anesthésie générale pour l’opération est évoquée. C’est un travail pédagogique.  L’hypnosédation demande du temps et de l’énergie, une demande du patient, l’accord du chirurgien et une grande synergie entre tous les intervenants.

 

En ce qui concerne l’intervention, le patient est généralement admis le matin, à jeun, et reçoit une médication destinée à le détendre une heure avant la chirurgie. Il peut avoir besoin de l'hydroxyzine (traitement qui réduit l’anxiété).

Dans le bloc on privilégie une ambiance de calme, qui assure la confiance en soi, la détente. L’équipe médicale met en place un monitoring classique (mesure du battement du cœur, de la pression artérielle) et prévoit une procédure d’urgence qui permet à tout moment de recourir à une anesthésie générale.

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Opération sous hypnose

 

Les médecins et infirmiers chuchotent et réduisent le bruit un maximum. Cet état de conscience modifié est maintenu pendant toute l’intervention par l’accompagnement verbal de l’anesthésiste qui suggère l’évocation d’un souvenir agréable qu’il aura convenu avec vous avant votre arrivée au bloc (vacances en montagne, pratique d’un sport…).

L’hypnosédation demande du temps et de l’énergie, une demande du patient, l’accord du chirurgien et une grande attention entre tous les intervenants.

En fin d'intervention, le patient est dirigé ou non vers la salle de réveil en fonction de l'intervention réalisée puis retourne dans sa chambre où il pourra s'alimenter.